Les 3 parties de l'âme en relation au corps individuel et au corps social |
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Si notre âme est une, de par l’accord des divers éléments qui la composent, elle n’est point cependant absolument simple. Ces trois parties de l’âme sont : - celle par laquelle l’âme raisonne : l’élément rationnel (Tête); le nous, la faculté contemplative, soucre d'harmonie sur les parties inférieures - celle par lequel elle aime, a faim, a soif et vole sans cesse autour des autres désirs : l’élément irrationnel et concupiscible (Bas ventre) - l’élément irascible, par lequel nous nous mettons en colère (Coeur) et le courage Il faut distinguer la colère des autres désirs, parce que celle-ci peut se ranger parfois du côté de la raison. Par exemple dans le cas où l’on éprouve de la colère d’être traité injustement. Dans ce cas-là, l’élément irascible ne se rattache pas à l’élément concupiscible, mais à l’élément rationnel, car nous nous mettons légitimement en colère. Néanmoins, la colère est bien à distinguer de la raison, car les bêtes sauvages comme les enfants sont irascibles, mais n’ont pas la raison en partage. |
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La République Livre IV | |
La cité parfaite, nous dit Platon dans La République, chacune traduisant par analogie une des parties de l’àme : |
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La république Livre II | |
Dans le Phèdre, Platon représente l’âme comme un cocher (le υοϋς) qui conduit un attelage de deux chevaux, l’un (le θυμός) obéissant et généreux, l’autre (l’έπιθυμητιχόυ) indocile et rétif. | |